Il paraîtrait que Vladimir aurait commandité un léger trucage des élections américaines. Il semblerait aussi que la détente entre les deux pays soit bien amorcée, au grand dam de la vieille Europe qui commence à faire salement la gueule, au même titre que l’ONU qui voit ce rapprochement d’un très mauvais œil de fusil dissuasif.
But…
Who cares ?
Après tout, ils ne sont tous qu’une bande de crétins qui régissent notre destin…Et en termes de crétins, je connais justement une bande d’allumés russes qui aimeraient bien leur en coller un bon, sur le pif ou dans les intestins…
PUNCH OF MORONS, au-delà de son nom de baptême en guise de clin d’œil et de jeu de mot, ne dispense pas grande information sur leur formation. Déniché au hasard d’un VK que je fréquente avec assiduité, ce premier EP est du genre un peu nuancé, et semble valser entre un Powerviolence très touffu, et un Grind bien cornu, tirant parfois sur le Gore un peu ventru.
Mis à part quelques photos sur leur page off et leur Facebook, et évidemment ce Black Cage Of Terror proposé gratuitement sur leur Bandcamp, pas grand-chose à fouiner pour tenter d’en savoir un peu plus. Je peux à la rigueur vous dire qu’ils évoluent en formation serrée de quatuor, et qu’ils se sont mis d’accord pour jouer un gros Grind à tendance Death un peu passéiste, sniffant bon les putrides effluves de l’extrême de l’Est, tout autant que les odeurs de décomposition du CARCASS le plus ancien.
Avec en sus, un côté brouillon très AGATHOCLES dans l’esprit qui finalement, tire cet EP vers les tréfonds d’un enfer bruitiste pas si surpeuplé qu’on aurait pu le penser.
Le son est gras et gros, les morceaux lapidaires et costauds, et si l’originalité est bien évidemment aux abonnés absents, l’efficacité prime sur l’instant, et la violence se veut concept omniprésent.
D’aucuns se diront encore que tout ça ne sert à rien, que le Grind sombre n’offre plus rien depuis longtemps, et pourtant le léger parfum d’amateurisme qui se dégage de cet EP est souvent envoutant, un peu comme si le Death bien saignant se faisait une place dans les égouts d’un Grind pourrissant.
Toutes les interventions se ressemblent, mais en fouillant bien, on peut y dénicher quelques influences, comme celle de BRUTAL TRUTH sur le cosmique « Orthodox Fool », mais aussi des thèmes accrocheurs et plus personnels sur le mid tempo prenant de « FYPM ».
Si « Not Welcome For Racist Scumfuck » ne fait aucune cachoterie de son message en singeant les tics les plus barbares de MORTICIAN, si la caisse claire donnerait des complexes au Lars Ulrich de St Anger, si les guitares se prennent pour des basses en goguette dans les bas-fonds des fréquences droniques, le tout, et en moins d’un quart d’heure fait preuve d’un enthousiasme paillard et dénonce quelques travers sans en avoir l’air, histoire de se démarquer de la sympathie affichée par Vladimir pour son homologue Américain presque pire.
Oser un hymne brouillon en introduction (« Piss Off », c’est clair et plus CARCASS qu’un lick de Bill Steer un peu éméché), lâcher les blasts sans retenue pour une poignée de secondes bien crues (« Masked Ecocide », à la conscience écologiste éveillée et assez énervée), se résoudre à admettre l’impasse humaniste en frappant les coins d’un Death Grind compact et ténébreux (« Future In Nowhere », genre d’appropriation de Reek Of Putrefaction en encore plus fielleux), pour finalement, admettre que tout est foutu et qu’il vaut mieux constater le gâchis plutôt que d’essayer d’y remédier (« Wasted », pas celui des FLAG, mais une bonne dose de Powerviolence un peu Crust en abord), tel est le cheminement de cette Cage Noire de la Terreur, qui pourrait symboliser notre planète se mourant, ou l’isolement dans lequel nous nous confinons mutuellement.
Grind fort en oreilles, Powerviolence qui assombrit le ciel, Crust qui fait des merveilles, finalement, ce premier EP du gang Russe des PUNCH OF MORONS est une façon idoine et réaliste de voir le monde tel qu’il est, et s’en veut la bande son acharnée, un peu bordélique, mais définitivement lucide et pas encore résignée.
Pas vraiment la révolution d’octobre, mais une tonalité générale assez adaptée. De quoi observer les singeries révoltantes de deux leaders qui vont finir par tout faire péter.
Avec un sourire carnassier…
Titres de l'album:
Du texte en grasDu texte en italiqueDu texte soulignédu texte barrédu texte en vertune liste d'item numérotée(...)
16/09/2020, 22:12
16/09/2020, 21:49
15/09/2020, 22:30
15/09/2020, 22:06
gros souvenirs, j'y avais emmené mon neveu de 7 ans et demi ! c'etait drole les regards partagés des gens entre "cool la relève" et "ce n'est pas un endroit approprié pour un enfant " lol. ce qui etait drole aussi le nombre de gens qui se sont barrés après slayer ...comme nous ;)
11/09/2020, 12:32
Novateur ? Je ne sais pas du tout ce que la "presse" en dit mais moi je le trouve très varié (y'a tout NAPALM là dedans !), pas mal de côtés GODFLESH aussi... Pis même un titre totalement KILLING JOKIEN ("Amoral"). Bref, j'adore !!! Album de l'année ???
11/09/2020, 10:59
Barney, toujours aussi intéressant en interview. Bon sang j'adore ce type !!! J'adore l'écart qu'il y a (toujours eu) entre l'aspect brutal de leur musique et le fond, l'esprit derrière tout ça. Quant au dernier album, j'ai bien envie de craquer aussi... Il est aussi "novateur(...)
11/09/2020, 08:04
Nubowsky + 1000000 !!! Le dernier album en date est juste EX-TRA-OR-DI-NAIRE !!! !!! !!! Il tourne en boucle chez moi en ce moment...
11/09/2020, 07:25
Bel effort qui illustre bien le retour en grâce dont bénéficie cet album depuis, disons, une douzaine d'années, et après être passé pour le plus faible dans l'opinion générale jusqu'à la sortie de "Load". Tout est dit ici dans les faits, qui sont au demeurant bien connus. Ce (...)
10/09/2020, 21:27
Sabaton, je n'y prête même plus attention. Pas ma came mais je respecte ceux qui aiment. Y a pas de mauvais Metal. - Le bon Metal, c'est quoi ? Bah tiens, tu prends ce disque là, tu le poses sur la platine, tu écoutes. Bah, c'est du bon Metal. Et le mauvais Metal ? Ah..(...)
10/09/2020, 11:22
J'ai bien aimé celle de David White (Heathen, chant). On sent que l'intérim des gratteux chez Exodus lui a bien cassé les couilles, tout comme le fait que Kragen Lum se soit pointé avec la totalité du nouvel album entièrement composé par lui et que White ne pouvait même pas y apporter ses te(...)
10/09/2020, 11:18
L’interview de Napalm est toujours aussi intéressante.. quelle conviction et quelle carrière exemplaire.
10/09/2020, 09:45